Babouin jaune (Papio cynocephalus)
DIFFICULTE : Très facile.
DISTANCE DE FUITE : Presque nulle.

C’est sans doute le babouin le plus adapté à la savane avec ses membres de grande taille et son pelage qui tire sur le jaune.

Les données naturalistes ne sont pas très fiables pour cette espèce pour deux raisons :
– la séparation avec le babouin de Kinda est récente.
– la zone d’hybridation avec le babouin olive est assez étendue au Kenya et en Tanzanie. Cette zone d’hybridation inclut des parcs nationaux (par exemple, en Tanzanie : le Sud de Tarangire, le Kilimandjaro et le Nord de Mkomazi NP.

Contrairement au babouin olive (voir l’article Babouin olive), le babouin jaune a :
– un pelage clair, presque jaune.
– de grandes pattes et un long museau.
– pas de crinière chez le mâle.
– une queue pliée plus bas.

Photo 1 : Babouin jaune
AMkomazi NP ; Tanzanie (août 2023).

OU ?
Les nombreuses données naturalistes du Kenya sont suspectes car la zone d’hybridation avec le babouin olive atteint le Tsavo au Sud. Au Kenya, on ne peut être certain de l’espèce guère que dans les zones protégées du littoral.

La Tanzanie est le meilleur pays pour l’observer.
On le trouvera facilement à :
– Mikumi NP (Tanzanie) : c’est sans doute la meilleur destination pour l’observer.
– Ruaha NP (Tanzanie).
– Saadani NP (Tanzanie) : ici, on peut l’observer le matin et se baigner l’après midi.
C’est une espèce qu’on voit encore régulièrement en dehors des zones protégées depuis les axes routiers.

Le babouin jaune est très souvent associé aux forêts de miombos (genre Brachystegia), aux savanes et aux Acacias. Il a besoins d’arbres au moins pour passer la nuit à l’abri des prédateurs.

QUAND ?
Toute l’année.
Il est diurne.