
Vervet tantale (Chlorocebus tantalus)
DIFFICULTE : Très facile.
DISTANCE DE FUITE : 6 mètres
Dans la très complexe famille des cercopithécidés, les vervets, ou singes verts, forment un genre actuellement divisé en 6 espèces. Les nuances permettent difficilement de les distinguer et c’est à partir de leur répartition qu’on peut les déterminer. En limite de répartition, ils ne sont déterminables que par les spécialistes…
Photo 1 : Mâle adulte
Ce mâle, assis sur le talus qui borde la route, ne se préoccupe absolument pas du véhicule qui s’arrête à sa hauteur.
Mburo NP ; Ouganda (juillet 2020)
Photo 2 : Femelle et jeune
Le petit de cette femelle utilise toutes les techniques pour s’agripper à sa mère: les mains, les pieds et la queue.
Mburo NP ; Ouganda (juillet 2020).


OU ?
Le vervet tantale est l’espèce la plus centrale. Il est répandu au Sud du Sahara depuis l’Est du Burkina Faso jusqu’à la vallée du rift en Ouganda et à l’extrême Sud-Ouest du Kenya.
Il occupe steppes, savanes et forêts claires, limité par le désert au Nord et par les forêts trop denses au Sud. C’est néanmoins une espèce qui tolère mieux les milieux fermés que les autres vervets.
C’est au Bénin et en Ouganda qu’il est le plus souvent noté par les observateurs. Il est vrai que son domaine de répartition ne couvre pas des destinations très touristiques.
On évitera de le chercher au Kenya où le vervet bleu est plus répandu et où on est en limite de répartition.
Les parcs de l’Ouest de l’Ouganda sont très propice pour le voir et en particulier :
– 1 : Lac Mburo NP : l’avantage de ce parc est d’abord la proximité avec la capitale.
– 2 : Toro-Semiliki : cette savane protégée, sans grands prédateurs, compte une forte densité de vervets tantales, aux côtés de babouins olives et de colobes de Guéréza.

QUAND ?
On peut le voir toute l’année.
Les données sont plus importantes de janvier à avril ce qui correspond aux mois les moins caniculaires pour les observateurs sur l’essentiel de son domaine de répartition. Juillet et août conviennent néanmoins très bien en Ouganda.
Il est diurne, et actif toute la journée, mais il recherche l’ombre aux heures les plus chaudes.
Photo 3 : Juvénile
WToro-Semliki ; Ouganda (juillet 2020).

COMMENT ?
Ce n’est pas un singe dangereux. Il ne faut pas le nourrir et encore moins essayer de le toucher.
Photo 4 : Mâle adulte
Une tache rouge sous la queue et des testicules bleues caractérisent les mâles adultes reproducteurs.
Lac Mburo NP ; Ouganda (juillet 2020).