Photo 2 : Dans un arbre géant
Maramagambo Forest ; Queen Elizabeth NP ; Ouganda (25.07.2021).
En ce début d’après midi, les colobes font la sieste. Toute la colonie se concentre sur un seul arbre. Celui-ci surveille.

OU ?
La sous espèce la plus répandue est centrée sur la République centrafricaine et présente dans tous les pays voisins (de l’Est du Nigéria à l’Ouest de l’Ouganda). Les autres sous-espèces sont en Ethiopie, au Kenya et en Tanzanie.

Les meilleurs pays pour observer ce colobe sont :
1- Ouganda : on le trouve dans tous les zones suffisamment boisées.
Il y en a même dans le jardin botanique d’Entebbe près de l’aéroport.

Dans le parc Queen Elizabeth, on peut le voir :
– dans la ripisylve près des campements du secteur d’Ishasha.
– dans le secteur de Maramagambo.
Il est fréquent dans le parc national de Semuliki et on le voit également dans les ripisylves de la Réserve de Semuliki.
On peut aussi en trouver dans les marais de Bigodi.

En Ouganda, les amateurs prendront garde de ne pas le confondre avec le colobe d’Angola (Colobus angolensis), lui aussi noir et blanc, mais beaucoup plus rare et très localisé (voir la carte de répartition).

2- Kenya : on le notera principalement dans le parc national du Mont Kenya (C. g. kikuyuensis), mais il est aussi présent dans les Mathews Range au nord de Wamba (C. g. percivali).
3- Ethiopie : deux sous espèces sont présentes et on peut le voir dans presque toutes les forêts du pays.
4- Tanzanie : le meilleur spot pour le voir est le parc d’Arusha.

Photo 3 : Jeune
Marais de Bigodi; Ouganda (27.07.2021).

On cherchera ce colobe dans tous les types de forêt de 0 à 3000 m. On est surpris de le voir dans les forêts de conifères ou dans des ripisylves où les grands arbres sont peu nombreux. Il descend très rarement au sol. Il est capable de faire des sauts de 30 mètres pour rejoindre un arbre beaucoup plus bas.


Photo 4 : Sieste
Secteur d’Ishasha ; Queen Elizabeth NP ; Ouganda (21.07.2021).
Pendant les heures chaudes de milieu de journée, les colobes de Guereza sont souvent allongés sur de grosses branches horizontales. C’est souvent le panache blanc de leur queue qui permet de les repérer (voir photo 5).


QUAND ?
On peut voir cette espèce toute l’année. Le printemps est la période la moins favorable. Il n’y a pas de période de reproduction particulière.
C’est un animal diurne très actif le matin et en fin d’après midi.

COMMENT ?
On trouve facilement cette espèce en surveillant les mouvements dans les arbres le matin ou le soir. Les colobes sautent beaucoup et ne sont vraiment pas discrets. Ils sont souvent accompagnés par d’autres primates et c’est souvent après avoir vu les colobes qu’on découvre également le cercopithèque ascagne surtout, mais parfois aussi le singe bleu ou d’autres cercopithèques.

En milieu de journée, il faut se concentrer sur les grands arbres des ripisylves et chercher les queues noires et blanches qui trahissent leur présence.



Photo 5 : Femelle et jeune tout près des hommes
Parc botanique de Entebbe ; Ouganda (31.07.2021).
Inutile de s’aventurer trop loin en forêt pour observer cette espèce.
Remarquez bien le long pinceau de la queue très visible sur le terrain.