Photo 2 : Ambiance sur piste
Piste principale traversant Semuliki National Reserve; Ouganda (28.07.2021).
Le babouin peut former des groupes de plus de 100 individus. Il n’y en a qu’une quarantaine visible sur cette photo.

OU ?
Présent dans 25 pays d’Afrique, on peut le trouver:
– dans les pays sahéliens du Mali à l’Ethiopie.
– dans quelques zones rocheuses du Sahara.
– dans la moitié nord de la plupart des pays du golfe de Guinée.
– dans les pays autour de la vallée du rift (République Démocratique du Congo, Ouganda, Rwanda, Burundi, Kenya et Nord de la Tanzanie).

Ce singe est énormément observé au Kenya et en Tanzanie, grande destination des safaris. Ce qui est plus intéressant c’est qu’il est encore plus noté au Bénin et en Ouganda, secondairement en Ethiopie et en République Démocratique du Congo.

L’Ouganda permet de voir cette espèce presque tous les jours: Lac Mburo, Queen Elizabeth, Toro-Semuliki.

On verra ce babouin, très adaptable, dans presque tous les milieux en dehors des forêts d’altitude. Il n’a besoin que d’un endroit pour dormir en sécurité : généralement un arbre, parfois une falaise rocheuse.
C’est dans les savanes arborées qu’on le verra le plus facilement et il est fréquent de trouver tout une troupe au bord de la route (photo 2).

Le babouin olive passe toute la journée au sol. Il ne grimpe que pour fuir un prédateur ou se reposer.


QUAND ?
On peut voir cette espèce toute l’année. Ce sont des animaux territoriaux. Ils sont totalement diurnes.


Photo 3 : Epouillage
Secteur d’Ishasha ; Queen Elizabeth NP ; Ouganda (21.07.2021).
Scène traditionnelle de la savane africaine avec un groupe de babouins et son organisation sociale complexe: hiérarchie matrilinéaire avec:
– une hiérarchie des femelles prédéfinie.
– une hiérarchie des mâles remise en question par des combats.

Photo 4 : Jeune babouin olive
Kibale NP ; Ouganda (28.07.2021).
On est ici dans une forêt dense mais cette troupe était en bordure de route. A proximité du centre des visiteurs de Kanyanchu, ils profitent à la fois des poubelles et de la proximité des champs de Bigodi.
Les tout jeunes babouins sont très protégés par leur mère et il est souvent difficile de les photographier.


COMMENT ?
Dans la zone d’hybridation avec le babouin jaune il faudra se montrer prudent pour la détermination. Voir les différences morphologiques dans l’article Babouin jaune.

Dans le contexte des safaris habituels, il est difficile de les rater.
On en trouve également presque systématiquement près des campements (voir ci dessous).

ANECDOTE :
Les campements de l’UWA (Uganda Wildlife Authority) sont généralement surveillés par des rangers afin que les babouins ne viennent pas éplucher vos affaires.

A notre arrivée au campement de la forêt de Maramagambo, un des secteurs les moins touristiques du parc national Queen Elizabeth, nous avons demandé s’il y avait des problèmes avec les babouins. On nous a affirmé que non. Nous avons donc monté la tente dès midi avant une promenade.

Sur le chemin du retour, nous avons été surpris de voir quelques babouins et nous avons commencé à nous inquiéter. Arrivés au campement, une troupe de babouins avait investi les lieux : deux babouins sur le 4×4 sans importance, mais ils avaient aussi grimpé sur la tente et cassé l’unique arceau.

On retiendra qu’il ne faut jamais monter une tente en avance, jamais laisser une vitre ouverte… Les babouins sont intelligents et opportunistes. Lire l’article : babouin chacma.

Photo 5 : Petite bite au dessus de mon rétro
Forêt de Maramagambo ; Queen Elizabeth NP ; Ouganda (25.07.2021).

Photo 6 : Encore sur la piste
FManyara NP ; Tanzanie (août 2023).