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Varan des steppes d’Afrique orientale

Varan des steppes d’Afrique orientale (Varanus albigularis)
DIFFICULTE : Difficile
DISTANCE DE FUITE : 3 mètres.

Ce gros varan mesure jusqu’à 150 cm pour les mâles adulte. C’est le 2e plus gros varan d’Afrique après le varan du Nil. Bien présent dans les savanes des parc nationaux visités pour les « big five » en Afrique australe, il passe pourtant souvent inaperçu.

Photo 1 : Adulte les pieds dans l’eau
Sthird bridge ; Moremi game reserve ; Okavango ; Botswana (juillet 2014).

OU ?
Il est réparti dans toute l’Afrique de l’Est (Ethiopie, Kenya, Ouganda, Malawi, Tanzanie), l’Afrique centrale (République démocratique du Congo, Zambie) et l’Afrique Australe (Angola, Namibie, Afrique du Sud, Botswana, Zimbabwe, Mozambique).

C’est un habitant des steppes, savanes et prairies ouvertes. Il évite déserts, broussailles et forêts fermées.

Pour l’observer, l’Afrique australe est nettement plus favorable que l’Afrique de l’Est. On retiendra en premier lieu l’Afrique du Sud, puis la Namibie, le Botswana et le Zimbabwe.

Photo 2 : Adulte en déplacement
La grosse bosse entre la narine et le bout du museau, l’oreille plus en forme de fente qu’ovale, la narine nettement plus proche de l’oeil que du museau, la coloration claire, permettent de distinguer un varan des steppes d’Afrique orientale d’un varan du Nil. Sthird bridge ; Moremi game reserve ; Okavango ; Botswana (juillet 2014).

Il n’est pas facile de conseiller des sites précis pour cette espèce.
Il est souvent remarqué au :
-1 : Kruger NP (Afrique du Sud) : les données sont nombreuses surtout dans le centre et le Nord du parc.
– 2 : Pilanesberg NP (Afrique du Sud) : en fait, toute la région autour de Pretoria es potentiellement favorable et on pourra avoir la chance de le voir autant en périphérie des parcs que dans ces derniers.
– 3 : Tsavo (Kenya) : c’est le meilleur parc d’Afrique de l’Est pour croiser ce varan.

Son aire de répartition recoupe en grande partie celle du varan du Nil qui est beaucoup plus fréquent et beaucoup plus observé. C’est d’autant plus net que les pistes de safari suivent souvent les zones humides appréciées par le varan du Nil. Pour bien le déterminer, voir la fin de l’article Varan du Nil. Cela étant, le varan des steppes d’Afrique orientale peut lui aussi se réfugier dans l’eau (photo 3).

QUAND ?
On peut le voir toute l’année.
Les observations sont rares en début d’année (février à avril). Elles deviennent plus importantes en milieu d’année (mai à août) et culminent en fin d’année (septembre à janvier). Septembre et octobre sont souvent les mois les plus favorables pour les observateurs en Afrique australe. Ils associent période d’activité du varan, visibilité de fin de saison sèche et météo favorable juste avant la saison des pluies.

C’est un varan diurne.

Photo 3 : Langue bifide bleue
Sthird bridge ; Moremi game reserve ; Okavango ; Botswana (Juillet 2014).

COMMENT ?
Difficile de savoir ou chercher avec cette espèce. On doit simplement être particulièrement attentif dans les secteurs avec des cachettes (termitières, terriers, blocs rocheux…). Bien qu’il soit essentiellement terrestre, on peut le voir près de plans d’eau où il peut se rafraîchir et profiter des cachettes des berges.

Photo 4 : Marche paisible
Sthird bridge ; Moremi game reserve ; Okavango ; Botswana (juillet 2014).

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