OU ?
L’élan est présent dans l’essentiel du Nord de l’hémisphère nord. Sa répartition correspond globalement aux forêts boréales :
– l’orignal est présent au Canada et au Nord des Etats-Unis (Michigan, Colorado, Wyoming, Alaska, notamment).
– l’élan est présent en Scandinavie (200 000) et en Russie surtout en Sibérie. On trouve également des populations résiduelles (Pays baltes, Tchécoslovaquie, Roumanie) ou réintroduites (Pologne: 120 dans le Parc national de Kampinos où ils sont régulés par la chasse).

Il faut le chercher dans les forêts mixtes ou boréales perturbées car il apprécie une diversité alimentaire : zones alluviales, zones à castor, marécages, zones avec chablis… Il évite les milieux ouverts. Les paysages en mosaïques alternant forêts, petites clairières et cours d’eau sont donc les plus propices pour le voir.

Photo 2 : Portrait de femelle
Avalanche Canyon ; Grand Teton NP ; Wyoming; Etats-Unis (11.08.2011).

Les endroits les plus favorables pour l’observer sont clairement les vieux parcs nationaux. L’élan se montre calme et curieux dans les zones protégées alors qu’il est très timide dans les zones de chasse.

Quelques bons sites :
– 1 : parc national de Grand Téton (Etats-Unis) : les vallées entre les sommets du parc sont particulièrement propices à l’observation des orignaux (en moyenne 3 animaux par jour en randonnant).

– 2 : Parc de la Gaspésie (Canada) : dans le parc de la Gaspésie au Québec, on en voit régulièrement le long de la piste qui mène au Mont Ernest-Laforce.

– 3 : Nord de la Norvège et Suède : en circulant en voiture, il faut se montrer attentif dans les clairières favorables. La distance de fuite est importante. Il faut souvent mieux rester en voiture. On peut également réaliser des safaris ciblés notamment en Suède.

Photo 3 : Mâle adulte
Cascade Canyon ; Grand Teton NP ; Wyoming ; Etats-Unis (08.08.2011).
Deux mâles broutaient sur la rive opposée au sentier très fréquenté longeant Cascade Creek.

QUAND ?
On peut en voir toute l’année, mais il faut croiser plusieurs données :

1- Visibilité/Randonnée : Juillet et août sont favorables car les élans apprécient les plantes aquatiques quand il fait chaud. Ils sont alors visibles dans des milieux plus ouverts le longs des lacs ou des rivières.

2- Bois des mâles : Les mâles perdent leur bois entre décembre et janvier. Les bois repoussent surtout à partir d’avril. Ils redeviennent de belle taille en milieu d’été mais avec du velours. Ils sont magnifiques à partir de l’automne.

3- Le danger : il faut savoir garder ses distances et se montrer prudent pendant :
– la période du rut (mi septembre à mi-octobre) : les mâles peuvent se montrer agressifs et charger.
– la période des naissances (mai et juin) : Le premier mois surtout, il est conseillé de respecter une distance minimale de 25 mètres.

On considère souvent que l’automne est la meilleure saison.

Photo 4 : Jeune de l’année
Avalanche Canyon ; Grand Teton NP ; Wyoming ; Etats-Unis (11.08.2011).

COMMENT ?
En randonnant dans les parcs nationaux et en restant prudent en particulier pendant la période du rut.
En voiture ou en safari organisé en Scandinavie.

Photo 5 : Femelle
Avalanche Canyon ; Grand Teton NP ; Wyoming ; Etats-Unis (11.08.2011).

Photo 6 : Elans
Nord de Trondheim ; Norvège (12.07.2017).
Ces élans norvégiens sont dans une clairière sous la pluie. Vus depuis la route, c’est la pluie qui à masqué odeurs et bruits lors de mon approche. Celui-ci vient de me voir. Ils vont se réfugier en forêt au trot.