
Scolopendra alternans
DIFFICULTE: Moyennement facile. Une fois au bon endroit, j’en ai trouvé un en un quart d’heure.
DISTANCE DE FUITE: il fuit la lumière. Difficile de voir cet animal à l’arrêt.
Dans la plupart des îles des Antilles, il n’y a pas de serpents vénimeux (attention, il y a des exceptions liées à des introductions comme le fer-de-lance en Martinique) et les animaux qui font peurs, ce sont les « cents pieds » (nom donné aux scolopendres en République dominicaine). Scolopendra alternans est un des grands scolopendre qui fait peur. Le plus grand mesuré dans les Antilles françaises atteignait 22.4 cm pattes terminales incluses. Sa morsure est très très douloureuse.
OU?
Il est présent en Floride (où il est surtout contacté à l’extrême sud) et dans toutes les Antilles sauf la Jamaïque. On pourra le chercher ou le craindre surtout à Porto-Rico, Cuba et en République dominicaine.
On peut le trouver partout à condition qu’il y ait:
-des cachettes à l’abri de la lumière: sous les pierres, sous les troncs, sous les feuilles…
-de l’humidité: près des cours d’eau, des marais, dans les caves…

QUAND?
On peut en voir toute l’année. Il est davantage noté entre janvier et avril. C’est la meilleur période pour se rendre aux Antilles et la saison sèche permet de limiter les zones où on peut le chercher.
COMMENT?
L’idéal est de choisir un cours d’eau, en forêt, avec de grosses pierres ou des troncs à soulever. On se promène en retournant les cachettes éventuelles (activité à éviter ou à réaliser avec beaucoup de prudence dans les pays où il y a aussi des serpents vénimeux). Si il y a un scolopendre, il risque de fuir immédiatement pour se cacher au premier endroit qu’il trouve. Il ne faut surtout pas l’attraper car vous êtes quasiment sur de vous faire mordre.
Photo 1 et 2: Scolopendra alternans en arrêt forcé
Bord de rivière; La Jarabacoa; République dominicaine (21.02.2016).
Soit immobile dans une cachette, soit en train de courir pour se cacher, c’est très difficile d’avoir un portrait de sa tête nette en milieu naturel. J’ai utilisé une pierre pour coincé la partie arrière de l’animal et pouvoir le prendre en photo (photo 1) avec un index féminin. Sur la photo 2, il a introduit sa tête dans une cachette trop étroite pour lui. C’est une fraction de seconde d’immobilité avant qu’il en trouve une autre.