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Coati commun

Coati commun (Nasua nasua)
DIFFICULTE : Très facile
DISTANCE DE FUITE : 1 m dans les secteurs touristiques.

On distingue généralement 3 espèces de coatis :
– Coati commun (Nasua nasua) : c’est l’espèce d’Amérique du Sud la plus courante. Il est même parfois considérée comme une espèce invasive. Il est aussi appelé coati roux ou coati à queue annelée.
– Coati à nez blanc (Nasua narica) : c’est l’espèce d’Amérique centrale. Certains auteurs le divise en 2 espèces en le séparant du coati de l’île Cozumel (Nasua nelsoni), île au large du Yucatan au Mexique.
– Coati des montagnes (Nasuella olivacea) : c’est une espèce d’altitude. Elle est deux fois plus petite que les autres. Son classement dans un genre différent fait débat.
Photo 1 : Femelle en quête de nourriture
Iguazu NP ; Parana ; Brésil (03.08.2018).

Autour des chutes d’Iguazu, vous verrez encore plus coatis côté brésilien que côté argentin.

Photo 2 : Femelle adulte
Iguazu NP ; Misiones ; Argentine (05.08.2018).

Les femelles vivent en groupes et avec leurs petits. Les mâles sont solitaires.

OU ?
Le coati commun est largement réparti en Amérique du Sud continentale : le Brésil et tous les pays limitrophes du Brésil. En fait, il est présent dans toute la zone intertropicale en dehors des Andes et on le trouve jusqu’à l’extrême nord de l’Argentine.

C’est d’abord un habitant des forêts mais, opportuniste, il s’aventure partout où il peut trouver de quoi manger… Donc, partout…

Le meilleur endroit pour le voir, c’est le parc national des chutes d’Iguazu. Il est d’ailleurs considéré comme l’animal symbole de ce parc. Vous serez content de le voir et puis, à l’heure du repas, vous seriez content de ne plus le voir.

Les 3 espèces ne présentent pas la même répartition. Dans les zones de contact, la différence de taille permettra facilement de les distinguer.

QUAND ?
On peut le voir toute l’année et à toutes les heures. Il est plutôt diurne mais est souvent encore plus actif le soir et en début de nuit. En réalité, c’est un animal intelligent qui s’adapte au situation.
A Iguazu, les touristes mangent et remplissent les poubelles toute l’année et tous les jours donc les coatis tentent de chaparder les piques-niques et font les poubelles tous les jours.

Photo 3 : Mâle adulte sur une poubelle
Iguazu NP ; Misiones ; Argentine (05.08.2018).

La poubelle pour le verre ne permet pas de manger mais c’est un bon perchoir pour atteindre les déchets verts de la poubelle voisine.

COMMENT ?
Il suffit de faire une petite marche aux endroits les plus touristiques. Et plus vous vous rapprochez des tables de pique-nique et des poubelles, plus vos chance d’en voir augmenteront.
Curieux, souvent docile (attention, il peut quand même mordre une fois qu’il a un sandwich a porté de nez), ils bougent sans arrêts et fouine partout.

Il devient difficile à voir dans les régions non touristiques ou il est considéré comme invasif (Je n’en ai pas vu en Guyane en deux semaines), et est beaucoup plus rare dans les zones ouvertes (Je n’en ai pas vu dans le Mato Grosso brésilien en 10 jours).

Photo 4 : Juvénile
Iguazu NP ; Misiones ; Argentine (05.08.2018).

Les coatis communs sont d’excellents grimpeurs même s’ils cherchent plus souvent leur nourriture au sol. Ils grimpent quand ils se sentent en danger et c’est dans les arbres qu’ils se réfugient pour dormir.

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