Photo 2 : Dans un campement
Camping au bord du Lac Mburo ; Ouganda (juillet 2021)
Au petit matin, à la sortie de la tente, cet hippopotame broute à une centaine de mètre… La sécurité est minimale.


OU ?
On peut voir l’hippopotame dans la plupart des grandes réserves africaines à condition qu’il y ait suffisamment d’eau.

Les populations les plus importantes sont :
1- en Zambie (40 000) : en particulier le long du Zambèze.
2- en Tanzanie (20 à 30 000) : ils sont particulièrement nombreux le long de la frontière avec le Mozambique sur le fleuve Rovuma mais aussi dans la plupart des grands parcs nationaux. Il y a généralement un site nommé hippo pool où ils sont présents en permanence. C’est le cas au cratère du Ngorongoro ou dans le secteur de la Seronera au Serengeti NP (Hippo pool est ici à côté de l’aire de pique nique).

Les densités sont localement très fortes :
3- en Ouganda : c’est peut-être le meilleur pays pour les observer car de nombreux campement sont juste à côté de leur habitat aquatique. C’est le cas à Ishasha dans le parc national Queen Elizabeth, mais aussi au lac Mburo.

4- au Kenya : ils sont nombreux dans la région du lac Turkana mais on peut en voir dans la plupart des parcs nationaux.

On en voit aussi sans grandes difficultés mais en beaucoup plus petits nombres :
5- au Botswana (Chobe, Moremi) : ils sont nombreux dans l’Okavango mais les conditions pour les observer ne sont pas optimales.
6- en Afrique du Sud (Kruger, Pilanesberg, Sainte-Lucie…) : les densités sont faibles mais on en voit facilement au bord des gros plans d’eau. A Sainte-Lucie, les hippopotames circulent parfois de nuit dans la ville.
7- au Zimbabwe (dans le Zambèze) : On peut en voir quelques un en se promenant juste en amont des chutes Victoria.
8- en Namibie : ce n’est vraiment pas la meilleure destination pour voir des hippopotames mais on en trouvera dans la bande de Caprivi.

Photo 3 : Broute
Savuti ; Chobe NP ; Botswana (juillet 2014).
Un hippopotame broute aux heures chaudes pendant que tous les autres dorment.

L’hippopotame est polarisé par l’eau : lac, étang, fleuve, rivière…

Photo 4 : Dans l’eau
Kazinga Chanel ; Queen Elizabeth NP ; Ouganda (juillet 2021).
Les hippoptames sont des animaux plus proches des cétacés que des rhinocéros ou des éléphants.




Photo 5 : Affrontement
Campement d’Ishasha ; Queen Elizabeth NP ; Ouganda (juillet 2021).
Ces deux mâles passent de longs moments a comparer leur puissance. Il ouvre la gueule au maximum et la compare à celle du rival sans forcément combattre.

QUAND ?
On peut l’observer toute l’année. Il est dans l’eau aux heures chaudes. Il broute hors de l’eau la nuit et c’est généralement le soir qu’on a le plus de chance de le voir en déplacement hors de l’eau.

Photo 6 : Sieste générale
Pilanesberg NP ; Afrique du Sud (août 2014).
En ce début de soirée, toute la famille dort encore.

COMMENT ?
Avec prudence… Il ne faut jamais se trouver entre un hippopotame et l’eau. Il faut garder ses distances. Dans la ville de Sainte-Lucie en Afrique du Sud, les hippopotames circulent souvent dans la ville pendant la nuit.

Photo 7 : Femelle et jeune
Commune le long de la H1-3 ; Kruger NP ; Afrique du Sud (août 2014).
Trois buffles sont en train de s’approcher. Le petit hippopotame semble perturber mais les buffles vont passer à 5 m en toute tranquillité.

Photo 8 : Baignade dans le Zambèze
Juste en amont des chutes Victoria; Fleuve Zambèze; Zimbabwe (juillet 2014).
En remontant le Zambèze, on peut observer hippopotames et crocodiles du Nil.

Photo 9 : Femelle et jeune
Cratère du Ngorongoro ; Tanzanie (août 2023).











Photo : Panneau d’information
Campement d’Ishasha ; Queen Elizabeth ; Ouganda (juillet 2021).
La rivière Ishasha marque la frontière entre l’Ouganda et la République Démocratique du Congo. La zone de camping est juste devant le panneau. Le soir, un garde armé vient surveiller le site et faire du feu.