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Colibri d’Helen


Colibri d’Helen (Mellisuga helenae)
DIFFICULTE : Assez difficile sauf si vous vous rendez à Palpite ou que vous trouvez un endroit similaire. J’en ai vu seulement à deux endroits en pleine nature en deux semaines.
DISTANCE DE FUITE : 8 m en général mais 1 m près du distributeur à nectar où les animaux sont habitués aux hommes.

Le mâle du colibri d’Helen est le plus petit oiseau du monde avec une taille de 5 à 6 cm. Il est également appelé colibri-abeille, mais il faut retenir son nom espagnol « Zunzuncito » pour demander où le voir. C’est une espèce endémique de Cuba. Il est en déclin et classé comme presque menacé.  



OU ?
Il est localisé à de petites zones de Cuba : la péninsule de Guanahacabibes, la sierra de Güira, l’île de la jeunesse, la marge est de la péninsule de Zapata et l’extrême est de Cuba.

Les meilleurs endroits pour le voir sont :
-1 : Palpite (son nom n’est pas dans les guides touristiques) : c’est un petit village de la péninsule de Zapata qui se trouve à mi chemin entre La Boca (ferme et zoo à crocodiles de Cuba) et Playa Larga. Dans ce village, une maison s’appelle Bee Hummingbird House mais il est aussi simple de demander aux habitants « Zunzuncito ». On vous laissera entrer dans un petit jardin où les propriétaires ont beaucoups de fleurs et un distributeur de nectar. Là vous verrez sans doute le colibri d’Helen. Il y en avait jusqu’à 3 en même temps dans le jardin lors de mon passage.

-2 : la péninsule de Guanahacabibes : quelques kilomètres après l’entrée, on trouve une maison avec tout une zone fleurie. C’est une zone favorable où les guides s’arrêteront si vous faîtes savoir que vous vous intéressez aux oiseaux.

Pour le chercher, il faut mieux se concentrer sur les massifs de fleur des zones habités. Le colibri d’Helen apprécie particulièrement Solendra grandiflora.




QUAND ?
On peut le voir toute l’année.

COMMENT ?
En pleine nature, il est plus efficace de trouver le bon massif de fleurs et de ne plus bouger.

Photo 1 à 4 : Mâle avec ses couleurs de parade
Palpite ; Péninsule de Zapata ; Cuba (28.02.2020).
Dans le petit jardin, les massifs de fleurs et le distributeur de nectar attirent plusieurs espèces d’oiseaux dont l’émeraude de Ricord et le colibri d’Helen. Parfois, dans le même secteur, on voit aussi une femelle (plus grosse et plus terne) et plusieurs mâles. Concurrents, ils arborent leurs plus belles couleurs.


On peut s’approcher à 1 mètre et le grand regret de ma série de photographie est de ne pas avoir pensé à le prendre avec un objet ou une personne qui donnerait l’échelle.


Photo 5 : Mâle en pause entre deux phases de butinage
Centre de la péninsule de Guanahacabibes ; Cuba (04.03.2020).
Cette photographie est prise dans le parc national mais à un endroit avec un champs de fleurs bleues cultivées et une petite maison. Cette oiseau ne se laisse pas approcher (ou est tellement actif que ça donne cette impression). Il faut donc se montrer patient. On remarquera les couleurs ternes de ce spécimen seul.

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